PFAS et micropolluants : agir contre les pollutions

Les nouveaux polluants - liés à l'activité humaine, qu'elle soit agricole, industrielle ou domestique-, nourrissent aujourd'hui de nombreuses inquiétudes. Ils sont au cœur de l'actualité et des préoccupations. Les conséquences de ces nouveaux polluants sont encore largement méconnues, mais alors que leur présence est diffuse, des craintes réelles existent quant à leur effet sur l’environnement naturel et sur la santé humaine, même à de très faibles concentrations.
Femme buvant dans une tasse dans sa cuisine

Propositions pour vos projets de territoires

Pour 2026, vous pouvez vous engager à :

  •  Proposition n°1  Mettre en place un plan d'actions local de prévention "Zéro micropolluant" visant à promouvoir - en partenariat avec les acteurs du territoire (entreprises, agriculteurs, hôpitaux, etc.) -, des pratiques responsables et des alternatives écologiques en amont, réduisant ainsi drastiquement la contamination des ressources hydriques.
  •  Proposition n°2  Garantir une eau potable sans polluant grâce à la détection systématique, l’identification rapide de l’origine de la pollution (sol, cours d’eau, puits de captage) et le traitement renforcé des micropolluants, et ce en complément des mesures de prévention prises en amont.
  •  Proposition n°3  Moderniser la station d'épuration municipale en y intégrant des technologies de pointe pour le traitement des micropolluants, comme la filtration sur charbon actif ou l'ozonation. L'objectif serait d'atteindre un taux d'élimination de 90% des substances problématiques d'ici 2030.
     

> Retrouvez les 70 propositions pour vos nouveaux projets de territoire

Les faits

97 % des Françaises et des Français (1) considèrent la santé comme l'enjeu prioritaire dans les décisions locales concernant l'eau, les déchets et l'énergie.

110 000 substances chimiques existent actuellement sur le marché européen dont 30 000 importées ou manufacturées en quantités supérieures à une tonne.

20 PFAS désormais réglementés dans l'eau potable en France, conformément à la directive européenne sur l'eau potable.

Nouveaux polluants : de quoi parlons-nous ?

Les polluants émergents qui présentent un défi pour la qualité de l’eau sont des composés présents dans l'environnement en très faible quantité (entre quelques grains et un carreau  de sucre dans une piscine olympique) et qui peuvent présenter un risque pour la santé humaine et l'environnement. Leur présence peut engendrer des effets négatifs sur les organismes vivants en raison de leur toxicité, de leur persistance ou de leur bioaccumulation.

Ces derniers, dus à l'activité humaine, sont des molécules qui peuvent être présentes dans des produits de grande consommation courante, des produits ménagers aux produits d’hygiène corporelle et médicaments.

Tous les 20 ans environ, la taille minimale des polluants pouvant être détectés et analysés dans l’eau est divisée par 1 000. C’est une formidable perspective pour améliorer la traque des micropolluants.

Schéma illustrant les polluants émergents de l'eau - Eco d'Eau

🧾 Que dit la réglementation ?

La réglementation de l'eau potable se renforce avec :

  • De nouvelles normes : depuis le 1er janvier 2023, la France a transposé la directive européenne sur l'eau potable qui fixe de nouveaux paramètres à surveiller, dont des sous-produits de la désinfection, et des contaminants industriels, les PFAS. A partir de 2026, les Agences Régionales de Santé (ARS) auront l'obligation d'intégrer systématiquement ces paramètres dans le cadre de leur contrôle sanitaire de l'eau potable.
  • Un rôle des responsables de la production et de la distribution d'eau mieux défini : La personne responsable de la production ou de la distribution de l'eau (PRPDE) est le responsable direct de la qualité de l’eau distribuée qu'elle est tenue de vérifier ; en cas d’anomalies, elle doit prendre des mesures correctives, informer les usagers, le maire, le préfet et l'ARS.
  • Une réaffirmation de l'obligation d’information immédiate des consommateurs

Pour les PFAS :

Désormais, les PFAS sont à prendre en compte dans les exigences de qualité de l’eau distribuée : la somme des 20 PFAS réglementés ne doit pas excéder la limite de qualité de 0,1 μg/L (soit 0,1 millième de milligramme par litre d’eau) pour que l'eau soit conforme aux normes.

Pour les métabolites de pesticides :

L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l’environnement et du travail) établit la liste des métabolites dits "pertinents" qui de ce fait ont une limite de qualité équivalente aux molécules "mères" de pesticides, à savoir, 0,1 μg/L.

Concernant les eaux résiduaires, la proposition de révision de la Directive Eaux Résiduaires Urbaines de 1991 a été présentée par la Commission européenne le 26 octobre 2022. L'adoption de cette directive est attendue avant la fin de l'année 2024. Les États membres disposeront alors d'un délai de deux ans pour procéder à sa transposition.

Des renforcements réglementaires pourraient intervenir concernant :

  • l'élargissement du domaine d'application de la DERU aux agglomérations d’assainissement de moins de 2 000 équivalents-habitants ;
  • la réduction de la pollution issue du déversement direct d'eaux usées non traitées par temps de pluie ;
  • la réduction des rejets en nutriments pour les stations, notamment en zone sensible à l'eutrophisation ;
  • la surveillance de nouveaux contaminants et la mise en place de traitements tertiaires, notamment pour le traitement des micropolluants, pour les stations les plus importantes et/ou celles rejetant dans des milieux considérés comme présentant une sensibilité particulière ;
  • une responsabilité élargie du producteur pour supporter le coût de traitement des micropolluants ciblant certaines filières industrielles comme les produits cosmétiques ;
  • l'affirmation d'un objectif de neutralité énergétique.

Concernant les eaux résiduaires

Le Conseil Européen du 5 novembre 2024 a définitivement adopté la révision de la Directive Eaux Résiduaires Urbaines de 1991. A la publication de ce texte, la France disposera d’un délai de trente-un mois pour procéder à sa transposition dans le droit national.
Par rapport à la précédente directive, cette révision introduit de nouvelles dispositions :

  • l'élargissement du domaine d’application de la DERU aux agglomérations d'assainissement de moins de 2 000 équivalents-habitants ;
  • la réduction de la pollution issue du déversement direct d'eaux usées non traitées par temps de pluie ;
  • la réduction des rejets en nutriments pour les stations, notamment en zone sensible à l’eutrophisation ;
  • la surveillance de nouveaux contaminants et la mise en place de traitements tertiaires, notamment pour le traitement des micropolluants, pour les stations les plus importantes et/ou celles rejetant dans des milieux considérés comme présentant une sensibilité particulière ;
  • une responsabilité élargie du producteur pour supporter le coût de traitement des micropolluants ciblant certaines filières industrielles comme les produits cosmétiques ;
  • l'affirmation d'un objectif de neutralité énergétique.
     

 

Prévenir ensemble

Nous sommes tous pollueurs. Lorsque nous utilisons des lingettes autonettoyantes, lorsque nous effectuons des travaux de peinture dans nos habitations et nettoyons les pinceaux dans les éviers, lorsque nous nous parfumons ou lavons nos vêtements, lorsque nous utilisons des produits solaires ou des produits d'hygiène corporelle…

Sans le savoir, toutes nos actions quotidiennes contribuent, bien involontairement, à émettre des micropolluants, qui peuvent se retrouver dans les milieux aquatiques.

Les particuliers, les acteurs économiques industriels ou agricoles, les centres hospitaliers, tous apportent leur lot de pollutions dans les eaux. La taille extrêmement réduite de ces nouveaux polluants, inférieure au nanomètre, rend leur détection, leur analyse et leur élimination plus difficiles.

C'est parce que la menace est insidieuse et omniprésente, qu’il convient d’agir en amont sur les émissions de micropolluants. La prévention est la meilleure des solutions. Fermer le robinet à la source d’émission à l’amont est la solution la plus efficiente.

Elle n’est pour autant pas la plus simple, car au-delà de la détection des micropolluants, elle nécessite d’en identifier les sources. Pour y parvenir, des analyses croisées entre les types de micropolluants détectés et les activités professionnelles et économiques aux alentours doivent être mobilisées.

Elles permettent alors d’identifier les émetteurs de pollution potentiels, pour les inscrire dans une démarche de sensibilisation, de formations et, le cas échéant, d’accompagnement dans une recherche de mise en conformité pour limiter les rejets de micropolluants ou de modification des process de fabrication des produits qui en contiennent.

A Metz, le SERM : une approche proactive et collaborative pour préserver la qualité de l'eau face aux micropolluants

Le Syndicat des Eaux de la Région Messine (SERM) a mis en place une stratégie proactive pour prévenir la présence de micropolluants dans l'eau. Dès 2016, le SERM a créé une mission dédiée à la préservation de la ressource en eau, visant à comprendre la propagation des polluants et à identifier les zones les plus à risque. Cette initiative s'appuie sur une approche collaborative, avec un employé à temps plein chargé de coordonner le dialogue entre les différents acteurs du territoire, notamment l'Agence de l'Eau Rhin Meuse, la Chambre d'Agriculture et le Parc Naturel Régional de Lorraine.

Le SERM a également instauré un dispositif de paiement pour services environnementaux, encourageant les partenariats avec les agriculteurs locaux. Les solutions envisagées incluent le développement de cultures à faible impact environnemental, telles que l'agriculture biologique et les cultures de lentilles, pois, soja et sorgho, ainsi que le maintien et l'expansion des prairies pour soutenir l'élevage. Ces efforts ont déjà porté leurs fruits : sur la base du volontariat, un tiers des agriculteurs du bassin versant ont bénéficié d'un diagnostic de leur exploitation, et 11% des surfaces agricoles sont désormais en agriculture biologique. 


 

Mesurer pour agir

Petite fille buvant de l'eau à une fontaine

L'eau du robinet est considérée comme l'aliment le plus contrôlé en France, faisant l'objet d'une surveillance rigoureuse et constante. Les autorités sanitaires et les distributeurs d'eau effectuent plus de 12 millions d'analyses par an pour garantir sa qualité et sa potabilité. Ces contrôles - réalisées par des laboratoires agréés par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) ou accrédités COFRAC - portent sur de nombreux paramètres, tels que la présence de bactéries, de nitrates, de pesticides ou de métaux lourds.

La réglementation française, qui s'appuie sur les directives européennes, impose des normes très strictes pour l'eau potable. Les résultats de ces analyses sont régulièrement publiés et accessibles au public, assurant ainsi une transparence totale sur la qualité de l'eau distribuée. Cette vigilance constante permet aux Français de bénéficier d'une eau du robinet de très haute qualité, sûre à la consommation et disponible à tout moment.

Lorsque les seuils de qualité réglementaires sont atteints ou dépassés, il est impératif pour les collectivités locales d'agir rapidement et efficacement. La première étape consiste à informer immédiatement l'Agence Régionale de Santé (ARS) concernée. Cette notification est une obligation légale et permet de mobiliser les ressources et l'expertise nécessaires pour gérer la situation.

Parallèlement, il est crucial de mettre en place une stratégie en deux volets :

  • Recherche de solutions : les collectivités doivent s'entourer d'experts en traitement de l'eau pour identifier rapidement l'origine du problème et élaborer des solutions adaptées. Cela peut impliquer des analyses approfondies, l'évaluation des options de traitement disponibles, et la mise en œuvre de mesures correctives à court et long terme.
  • Communication auprès des consommateurs : une communication transparente et proactive est essentielle. Les collectivités doivent informer les habitants de la situation, des risques potentiels, et des mesures prises pour résoudre le problème. Cette communication doit être claire, régulière et utiliser divers canaux (site web de la collectivité, médias locaux, affichage public, etc.) pour atteindre l'ensemble de la population.

Il est recommandé de travailler en étroite collaboration avec l'ARS et des experts du domaine tout au long du processus. Cela permettra de garantir que toutes les actions entreprises sont conformes aux réglementations en vigueur et aux meilleures pratiques du secteur, assurant ainsi la protection de la santé publique et le maintien de la confiance des consommateurs.

🔎 Zoom, la première campagne de détection des PFAS dans l'eau potable en France

Unités Mobiles de Traitement (UMT)

De novembre 2023 à septembre 2024, Veolia a mené une campagne d’analyse nationale pour établir un état des lieux de la présence des 20 PFAS réglementés dans l'eau potable en France, sur la base des seuils de qualité en vigueur, lancée en novembre 2023. Cette campagne - effectuée en anticipant l’obligation des autorités sanitaires d’intégrer systématiquement ces paramètres dans leurs contrôles à partir de 2026 - a été conduite sur plus de 2 400 points de prélèvement d’eau potable gérés par Veolia, desservant plus de 20 millions d’habitants ont été analysés.

Les résultats : une conformité de l'eau potable au regard des normes PFAS pour plus de 99% des points de prélèvement.

Dans les cas de dépassement des limites de qualité, Veolia accompagne la collectivité dans l'information qu’elle effectue auprès de ses usagers sur la qualité de l’eau distribuée, ainsi que dans le plan d’action de retour à la normale.

Face à cette problématique, Veolia a par ailleurs décidé d'investir dans un dispositif d'intervention mobile de 30 unités d'intervention dont 25 unités mobiles de traitement (UMT) et 6 laboratoires mobiles « Diabolo » permettant, dans le cas où c'est applicable, de définir le meilleur type de média de traitement sur les micropolluants détectés (comme le charbon actif), à déterminer sa quantité et la fréquence de renouvellement des filtres nécessaire, ainsi que le coût associé.


 

Faire le bon diagnostic

Lorsqu'un dépassement de PFAS est constaté dans une ressource en eau, il est crucial pour les collectivités et leur opérateur d'eau de mener rapidement des investigations approfondies. L'objectif est d'identifier précisément l'origine de ces substances : s'agit-il d'un pic ponctuel ou d'une pollution plus durable ? La contamination provient-elle du sol, du puits de captage ou d'un cours d'eau environnant ?

Une enquête minutieuse sur l'origine et la nature de la pollution est essentielle. Elle permettra de déterminer la stratégie d'intervention la plus appropriée. Il est important de noter que tous les PFAS ne se traitent pas de la même manière. Les collectivités doivent donc s'appuyer sur l'expertise de spécialistes du traitement de l'eau pour choisir la solution la plus adaptée.

Il existe aujourd'hui une large gamme de technologies de traitement disponibles, allant de l'adsorption sur charbon actif à l'osmose inverse, en passant par des procédés d'oxydation avancée. Le choix de la méthode dépendra de plusieurs facteurs, notamment du type spécifique de PFAS détecté, de la concentration, et des caractéristiques de la ressource en eau.

En adoptant une approche méthodique et en faisant appel à des experts du domaine, les collectivités peuvent efficacement gérer les problèmes liés aux PFAS et garantir la distribution d'une eau de qualité à leurs administrés.

La solution Diabolo de Veolia

Diabolo est un laboratoire mobile unique, développé par la Recherche & Développement de Veolia, qui peut être installé au plus près du captage d’eau nécessitant un traitement. Il permet de définir quel est le charbon actif le plus efficace sur les micropolluants détectés, car chaque eau a sa particularité et sa réaction propre. Diabolo sert aussi à déterminer la quantité théorique minimale de charbon nécessaire pour traiter l'eau, la fréquence de renouvellement des filtres et le coût associé.

Illustration de Diabolo, le laboratoire mobile qui peut être installé au plus près du captage d'eau nécessitant un traitement

 

Traiter en cas de dépassement

Traiter en urgence

En cas de présence de PFAS ou des métabolites de pesticides au-delà de la limite de qualité, des mesures immédiates peuvent être mises en œuvre pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en eau. Cela peut inclure l’abandon de la ressource en eau contenant des micropolluants, ou encore le déploiement d’unités mobiles de traitement (UMT).
 

Traiter rapidement les PFAS et les métabolites

Les unités mobiles de traitement (UMT) représentent une solution idéale pour faire face aux défis liés à la qualité de l'eau, particulièrement en situations de crise (sécheresse, inondation, pollution) ou lors de travaux nécessitant une alternative temporaire dans une usine de traitement.

Il est crucial pour les collectivités de s'informer sur la gamme de solutions disponibles leur permettant de résoudre rapidement et avec flexibilité leurs problèmes de qualité d'eau ou de manques d'eau ponctuels. Les UMT, conçues sous forme de conteneurs pour faciliter leur transport routier, intègrent diverses technologies capables de traiter un large éventail de pollutions, telles que la turbidité, les pesticides, certains PFAS, les nitrates, le fer, le manganèse, l'arsenic, la matière organique, et peuvent même assurer la désalinisation d'eau de mer.

Un avantage majeur des UMT réside dans leur rapidité de déploiement. En situation de crise, les délais de transport, de raccordement et de mise en service peuvent être considérablement réduits, permettant une réponse rapide et efficace.

 
Traiter sur le long-terme

Plusieurs procédés de traitement sont adaptés au traitement des PFAS dans l'eau. Le charbon actif permet de capter (on parle alors “d’adsorption”) certains PFAS, et doit être régulièrement renouvelé car ses performances diminuent avec la quantité de PFAS retenus.

Des procédés membranaires avancés, comme l'osmose inverse basse pression, peuvent également permettre de retenir une plus large gamme de PFAS. Ces techniques sont parfois combinées entre elles pour plus d'efficacité.

Dans d'autres pays, des résines échangeuses d'ions sont utilisées pour traiter les PFAS présents dans la ressource en eau. En France, cette technologie de traitement nécessite toutefois d’obtenir un agrément de la part des autorités sanitaires.

L'existence de méthodes de traitement pour éliminer ces substances ne doit pas être considérée comme une autorisation tacite de poursuivre leur dispersion dans l'environnement.

Eau du futur : des solutions membranaires pour une eau sans polluant

Comment protéger la santé de vos administrés et préserver la qualité de l’eau de votre territoire tout en maîtrisant les coûts ?

Pour lutter contre les nouveaux polluants, en particulier les micropolluants, les résidus médicamenteux et les perturbateurs endocriniens, le SEDIF (Syndicat des Eaux d'Île-de-France) a opté, dans le cadre de son contrat avec Veolia, pour une technologie de filière membranaire haute performance, combinant l'osmose inverse à basse pression (OIBP) et la nanofiltration. Cette approche novatrice permettra non seulement d'anticiper les futures normes de qualité de l'eau, mais aussi d'offrir aux 4 millions d'habitants desservis une eau d'une qualité inégalée.

En choisissant d'investir dans ces technologies de pointe, le syndicat se positionne comme un précurseur dans le domaine du traitement de l'eau, anticipant les défis à venir et offrant une solution durable pour la santé publique. Elle démontre également la capacité du syndicat à conjuguer innovation technologique et responsabilité sociale, en veillant à préserver le pouvoir d'achat des usagers tout en leur garantissant une eau de la plus haute qualité possible.

Une innovation accessible aux communes de taille plus modeste…
L'innovation dans le traitement de l'eau n'est pas l'apanage des grandes agglomérations, comme le démontre l'exemple inspirant de Pussay, une commune de l'Essonne. Malgré sa taille modeste d'environ 2 000 habitants, Pussay a fait le choix d'adopter le procédé OIBP (Osmose Inverse Basse Pression) pour le traitement de son eau potable. Cette décision avant-gardiste prouve que les technologies avancées sont désormais accessibles et économiquement viables même pour les petites collectivités.

L'adoption de l'OIBP par Pussay illustre parfaitement comment les communes de taille réduite peuvent bénéficier des dernières avancées en matière de traitement de l'eau. Le rapport coût-bénéfice de cette technologie, une fois rapporté au nombre d'habitants et à l'amélioration significative de la qualité de l'eau, en fait une option particulièrement attractive.

🔎 Zoom 
Garantir la sécurité sanitaire de l’eau dans les bâtiments

Veolia, via sa filiale OFIS, propose une gamme complète de services pour garantir la sécurité sanitaire de l'eau dans les bâtiments et réduire significativement les émissions de micropolluants vers les milieux aquatiques.

Ces prestations incluent :

  • Limiter les émissions de micropolluants vers les milieux aquatiques.
  • Assurer la conformité des installations d’eau aux exigences réglementaires relatives au risque légionelle et plomb et aux bonnes pratiques techniques et sanitaires.
  • Identifier les événements dangereux pouvant détériorer la qualité sanitaire de l'eau et définir des actions de remédiation efficaces.
  • Garantir la réception d'installations conformes aux exigences de qualité technique et sanitaire.

Cette offre couvre tous les aspects de la gestion du risque, du diagnostic technique à la formation et de la cartographie à l'équilibrage, en passant par l'accompagnement travaux et la gestion de crise. Que ce soit pour les réseaux d'eau froide et d’eau chaude sanitaire, les tours aéroréfrigérantes, ou les projets de plomberie sanitaire, Veolia offre un accompagnement à chaque étape pour optimiser la sécurité sanitaire des installations et garantit ainsi la qualité de vie des habitants au quotidien.


Notes et références

1 Baromètre de la transformation écologique, Elabe et Veolia, Mars 2024