Le premier baromètre de la transformation écologique

La première édition du baromètre de la transformation écologique a été réalisée par Veolia en partenariat avec le cabinet d’études et de conseil Elabe, auprès d’un échantillon couvrant plus de la moitié de la population mondiale. Découvrez quelques-uns des enseignements pour la France.

Rapports du Giec, plans d’investissement, stratégies climatiques, COP : le débat écologique est désormais entré dans le vif, l'opinion publique est consciente de la crise climatique en cours et la réalité du dérèglement ne fait plus débat. 89% des habitants du monde, et 91% des Français, sont convaincus qu’un dérèglement climatique est en cours.
 

Voici quelques-uns des premiers enseignements du baromètre pour la France :

L’inaction coûtera plus cher que l’action

60% des Français sont convaincus que les coûts des conséquences du dérèglement climatique et des pollutions vont être plus importants que les investissements nécessaires à la transformation écologique.

Le manque d’un projet d’avenir commun 

68% des Français ont du mal à imaginer à quoi pourrait ressembler la vie quotidienne si nous réalisons la transformation écologique : 32% ne voient pas du tout, 36% ont quelques idées mais trouvent que cela reste très flou. Une des causes ?  53% pensent qu’on parle peu et pas assez des solutions à mettre en place.

Face à l'urgence environnementale, les Français se disent prêts au changement

34% sont convaincus que nous avons l’avenir entre nos mains, contre 60% pour les habitants du monde.  Cependant, 1 Français sur 2 croit en l’action collective pour réduire et inventer : 50% pensent qu’il faut changer profondément nos manières de vivre : vivre plus sobrement ET mettre en place les technologies pour compenser et réduire les conséquences des pollutions et du dérèglement climatique.

51% sont d’accord pour boire de l’eau issue du traitement des eaux usées. 77% sont prêts à avoir des sites industriels de recyclage sur leur territoire de vie pour que le recyclage soit fait localement et 63% à avoir des incinérateurs sur leur territoire pour produire de l'énergie localement à partir des déchets.

Enfin, 80% sont prêts à acheter des produits du quotidien fabriqués à partir de matières recyclées et 54% à payer un peu plus cher leurs produits du quotidien pour qu'ils soient recyclés.