Île-de-France : un territoire sous pression face aux risques climatiques et sanitaires
Avec 12 millions d’habitants et une forte urbanisation, l’Île-de-France est en première ligne face aux effets du dérèglement climatique. 65 % des Franciliens se sentent exposés et vulnérables aux risques liés aux pollutions et aux catastrophes naturelles. Plus de 6 millions de personnes sont concernées par le risque d’inondation, tandis que la sécheresse menace près de 4 millions d’habitants. La capitale, particulièrement exposée aux îlots de chaleur urbains, pourrait connaître des températures proches de 50°C d’ici 2100.
Les inquiétudes sont fortes concernant la santé et la qualité de vie : 71 % craignent de tomber malades à cause de la pollution de l’air, et 67 % redoutent les pollutions de l’eau. Canicules, inondations et pollution atmosphérique sont autant de menaces pesant sur le quotidien, responsables de milliers de décès prématurés chaque année.
Face à cette insécurité écologique, la population francilienne exprime une conviction claire : 79 % estiment que l’inaction coûtera plus cher que l’investissement dans la transition écologique. Les Franciliens appellent à une mobilisation conjointe de l’État, des collectivités, des entreprises et des citoyens pour inventer et mettre en œuvre des solutions concrètes.
Au-delà des contraintes, la transition écologique est perçue comme une opportunité pour améliorer la santé, la qualité de vie, et sécuriser l’accès à l’eau, à l’alimentation et à l’énergie. En Île-de-France, agir pour l’écologie, c’est protéger le présent tout en préparant un avenir plus sûr pour les générations futures.


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