Veolia, leader mondial de la transformation écologique, et le CNRS, deuxième organisme de recherche au monde, ont signé un accord-cadre de collaboration afin de structurer et amplifier leurs relations en matière de recherche, d’innovation et de transfert technologique. Cet accord formalise une ambition commune : développer des solutions technologiques basées sur la recherche scientifique pour répondre aux défis environnementaux, tout en repensant en profondeur les modalités de collaboration entre le monde académique, l’entreprise et l’ensemble de leurs parties prenantes respectives partout dans le monde.
Une nouvelle approche des partenariats public-privé
L’accord signé repose sur une conviction partagée : pour accélérer la transformation écologique et renforcer la compétitivité industrielle et technologique, il est essentiel d’ancrer la coopération scientifique dans une relation fondée sur la confiance, la transparence et la co-construction. Ce partenariat s’inscrit dans la nouvelle dynamique de Veolia en matière d’alliances, notamment avec les acteurs académiques et scientifiques, en cohérence avec son plan stratégique GreenUp.
Avec ce nouveau cadre, Veolia et le CNRS souhaitent renforcer la lisibilité et la réplicabilité de leurs coopérations à l’échelle internationale, en mobilisant l’ensemble de leurs implantations respectives. L’objectif est de favoriser un écosystème d’innovation plus fluide, durable et utile dans toutes les géographies où les deux partenaires sont présents.
Un cadre structurant pour une collaboration renforcée et opérationnelle
Cet accord-cadre met en place des outils concrets pour simplifier la collaboration entre les deux parties afin de mettre en commun des expertises et partager des compétences via des laboratoires communs, des projets de recherche collaboratifs, la participation conjointe à des appels projets internationaux et des échanges d’équipements, de données numériques.
Un partenariat fondé sur la force d’innovation de Veolia et l’expertise scientifique du CNRS
Présent dans plus de 45 pays avec 220 000 collaborateurs, Veolia fonde ses solutions sur la science. Le Groupe dispose de 14 centres de recherche dans le monde, et est le leader européen en termes de dépôt de brevets pour les technologies de l’eau, au cours de la dernière décennie (+ de 4400 brevets dans ce domaine). Avec son plan stratégique GreenUp, Veolia prévoit d’accroître ses investissements dans l’innovation avec 200 millions d’euros supplémentaires d’ici 2028, pour développer les technologies environnementales de demain.
Le CNRS, avec plus de 28 000 chercheurs, est reconnu comme le deuxième organisme de recherche au monde. Son réseau pluridisciplinaire couvre tous les grands enjeux scientifiques contemporains et s’appuie sur un écosystème de laboratoires de recherche d’excellence, en France et à l’international. Il compte aujourd’hui plus de 300 laboratoires communs de recherche public/privé et signe plus de 1000 nouveaux contrats de recherche avec les entreprises tous les ans.
Une coopération scientifique solide et de longue date entre Veolia et le CNRS
La coopération scientifique repose sur un cadre de référence stratégique articulé autour de plusieurs grands domaines d’intérêt partagé, en lien avec les enjeux stratégiques et opérationnels de Veolia et les axes de recherche du CNRS, tels que le traitement et la valorisation des déchets, la gestion de l’eau, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, l’adaptation au changement climatique, la préservation de la biodiversité ou encore les données et outils numériques appliqués à l’environnement et aux services urbains.
Concrètement, cet accord-cadre va permettre par exemple de travailler sur :
- L’approche non ciblée des PFAS permettant de les identifier au-delà des listes réglementaires.
- L’empreinte chimique (concentration, pH, salinité, etc.) et biologique (bactéries, turbidité, etc) des sites de traitement des eaux.
- Le modèle de l’“éco-factory” où l’impact environnemental des activités industrielles est réduit.
- L’intelligence artificielle au service de l’anticipation des risques et de la performance industrielle et technologique.
De 2020 à 2024, Veolia et le CNRS ont notamment mené une coopération scientifique active autour du petit cycle de l’eau, avec quatre projets de recherche majeurs (traitement des PFAS, détection de fuites, valorisation de la struvite, détection du SARS-CoV-2), en lien avec des laboratoires de référence : Institut de science des matériaux de Mulhouse (IS2M, CNRS/Université Haute-Alsace), HydroSciences Montpellier (HSM, CNRS / IRD / Université de Montpellier), Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers (IC2MP, CNRS/Université de Poitiers), Institut d’électronique et des technologies du numérique (IETR, CNRS / CentraleSupélec / INSA Rennes / Nantes Université / Université de Rennes). Les deux partenaires ont plus de 60 publications communes impliquant plus de 60 laboratoires et sont notamment engagés dans le programme Glowacon, lancé en 2024 et coordonné par l'Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA), avec le Centre commun de recherche (JRC) consortium mondial pour la surveillance des eaux usées et de l’environnement pour la santé publique. Ce programme a pour objectif principal de créer un système sentinelle international pour la détection précoce, la prévention et le suivi en temps réel des nouvelles pandémies et des pollutions chimiques pour la protection de la santé. Cet engagement permettra de préparer les prochaines actions sur la santé mondiale et le Sommet One Sustainable Health organisé à Lyon en novembre 2025.
« Ce qui réunit aujourd’hui le meilleur de l’expertise scientifique avec le CNRS et de l’innovation avec Veolia, ce n’est pas uniquement la volonté de mener des projets communs, mais celle de faire évoluer le modèle même de nos relations : plus ouvertes, plus agiles et plus ambitieuses pour agir en matière de transformation écologique », souligne Barbara Thierart-Perrin, Directrice de l’innovation et du développement de Veolia.
Mehdi Gmar, Directeur général délégué à l’innovation du CNRS, ajoute : « Le CNRS dispose des compétences scientifiques et technologiques pour construire, avec Veolia, un partenariat de confiance tourné vers l’innovation. Déjà solide dans le domaine de l’eau, notre collaboration a tout le potentiel pour s’élargir au domaine des déchets et de l’énergie pour répondre, ensemble, aux grands défis environnementaux ».
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À PROPOS DE VEOLIA
Le groupe Veolia a pour ambition de devenir l’entreprise de référence de la transformation écologique. Présent sur les cinq continents avec 215 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions utiles et concrètes pour la gestion de l’eau, des déchets et de l'énergie qui participent à changer radicalement la donne. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler. En 2024, le groupe Veolia a servi 111 millions d’habitants en eau potable et 98 millions en assainissement, produit 42 térawattheures d’énergie et traité 65 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2024 un chiffre d’affaires consolidé de 44,7 milliards d’euros. www.veolia.com
À PROPOS DU CNRS
Acteur majeur de la recherche fondamentale à l’échelle mondiale, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est le seul organisme français actif dans tous les domaines scientifiques. Sa position singulière de multi-spécialiste lui permet d'associer les différentes disciplines scientifiques pour éclairer et appréhender les défis du monde contemporain, en lien avec les acteurs publics et socio-économiques. Ensemble, les sciences se mettent au service d’un progrès durable qui bénéficie à toute la société. www.cnrs.fr
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